Cm Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Cm Ils sont plus de deux mille Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Et je ne vois qu'eux deux Cm Gm7 Cm La pluie les a soudés Bb Eb Bb Eb Bb Semble-t-il, l'un à l'autre Eb Bb/D Cm Ils sont plus de deux mille Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Et je ne vois qu'eux deux Cm Gm7 Cm Et je les sais qui parlent Gm7 Cm Il doit lui dire « Je t'aime » Gm7 Cm Gm7 Elle doit lui dire « Je t'aime » Cm Gm7 Cm Je crois qu'ils sont en train Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 De ne rien se promettre Cm Gm7 Cm Ces deux-là sont trop maigres Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Pour être malhonnêtes Cm Gm7 Cm Ils sont plus de deux mille Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Et je ne vois qu'eux deux Cm Gm7 Cm Et brusquement il pleure Gm7 Cm Il pleure à gros bouillons Gm7 Cm Tout entourés qu'ils sont Gm7 Cm D'adipeux en sueur Gm7 Cm Et de bouffeurs d'espoir Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Qui les montrent du nez Cm Bb Eb Mais ces deux déchirés Bb Eb Bb Superbes de chagrin Eb Bb/D Cm Abandonnent aux chiens Gm7 Cm Gm7 C Gm7 L'exploit de les juger Cm Bb Eb Bb Eb Bb La vie ne fait pas de cadeau Eb G Et nom de Dieu c’est triste G Gm G Gm Orly, le dimanche G Gm Cm Bb7 Cm G Cm Avec ou sans Bécaud Cm Gm7 Cm Et maintenant ils pleurent Gm7 Cm Je veux dire tous les deux Gm7 Cm Tout à l'heure c'était lui Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Lorsque je disais "il" Cm Gm7 Cm Tout encastrés qu'ils sont Gm7 Cm Ils n'entendent plus rien Gm7 Cm Gm7 Cm Bb Que les sanglots de l'autre Eb Bb Eb Bb Et puis Eb Bb Eb Bb Eb Et puis infiniment Bb Eb Bb Comme deux corps qui prient Eb Bb/D Cm Gm7 Infiniment lentement Cm Gm7 Cm Gm7 Ces deux corps se séparent Cm Gm7 Cm Gm7 Et en se séparant Cm Gm7 Cm Gm7 Ces deux corps se déchirent Cm Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Et je vous jure qu'ils crient Cm Bb Eb Bb Et puis ils se reprennent Eb Bb Eb Redeviennent un seul Bb Eb Bb Redeviennent le feu Eb Bb/D Cm Gm7 Cm Gm7 Et puis se re-déchirent Cm Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Se tiennent par les yeux Cm Gm7 Cm Gm7 Et puis en reculant Cm Gm7 Cm Gm7 Comme la mer se retire Cm Gm7 Cm Gm7 Il consomme l'adieu Cm Gm7 Cm Gm7 Il bave quelques mots Cm Gm7 Cm Gm7 Agite une vague main Cm Gm7 Cm Et brusquement il fuit Gm7 Cm Fuit sans se retourner Gm7 Cm Et puis il disparaît Gm7 Cm Gm7 Bouffé par l'escalier Cm Bb Eb Bb Eb Bb La vie ne fait pas de cadeau Eb G Et nom de Dieu c’est triste G Gm G Gm Orly, le dimanche G Gm Cm Bb7 Cm G Cm Avec ou sans Bécaud Gm7 Cm Et puis il disparaît Gm7 Cm Bouffé par l'escalier Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Et elle, elle reste là Cm Gm7 Cm Gm7 Cœur en croix, bouche ouverte Cm Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Sans un cri, sans un mot Cm Gm7 Cm Gm7 Elle connaît sa mort Cm Gm7 Cm Gm7 Elle vient de la croiser Cm Gm7 Cm Gm7 Voilà qu'elle se retourne Cm Gm7 Cm Gm7 Et se retourne encore Cm Gm7 Cm Gm7 Ses bras vont jusqu'à terre Cm Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Ça y est, elle a mille ans Cm Gm7 Cm Gm7 La porte est refermée Cm Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 La voilà sans lumière Cm Gm7 Cm Gm7 Elle tourne sur elle-même Cm Gm7 Cm Gm7 Et déjà elle sait Cm Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Qu'elle tournera toujours Cm Bb/D Eb Eb Bb Bb Elle a perdu des hommes Bb Bb G7 G7 G7 G7 Mais là, elle perd l'amour Cm Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 L'amour lui a dit Cm Gm7 Cm Gm7 "Revoilà l'inutile" Cm Gm7 Cm Gm7 Elle vivra de projets Cm Gm7 Cm Gm7 Cm Gm7 Qui ne feront qu'attendre Cm Bb Eb La revoilà fragile Eb G Avant que d'être à vendre Cm Je suis là, je la suis Cm Je n'ose rien pour elle Cm Que la foule grignote Bb Cm Comme un quelconque fruit
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