C C C G7
Les timides, ça se tortille, ça s'entortille, ça sautille;
Dm7 G7 G7 G+ C
ça s'met en vrille, ça s'recroqueville, ça rêve d'être un la - pin,
C C C G7
peu importe d'où ils sortent, mes feuilles mortes quand le vent les portent
G7 G7 G7 C
devant nos portes, on dirait qu'ils portent une valise dans chaque main.
C C C G7
Les timides suivent l'ombre, l'ombre sombre de leur ombre,
Dm7 G7 G7 G+ C
seule la pénombre sait le nombre de leurs pudeurs de Levantin.
C C C7 F
Ils se plissent, ils pâlissent, ils jaunissent, ils rosissent,
G7 G7 G7 C
ils rougissent s'écrevissent une valise dans chaque main.
C C C G7
Mais les timides, un soir d'audace devant leur glace, rêvant d'espace,
G7 G7 G7 G+ C
mettent leur cuirasse et alors place, allons Paris, tiens-toi bien.
C C7 A7 Dm
Et vive la gare Saint-Lazare mais on s'égare on s'effare,
G7 G7 G7 C
on s'désempare et on repart une valise dans chaque main.
C C C G7
Les timides, quand ils chavirent pour une Elvire, ont des soupirs,
G7 G7 G7 G+ E
ont des désirs qu'ils désirent dire mais ils n'osent pas bien;
C C C G7
et leur maîtresse, plus prêtresse, en ivresse qu'en tendresse,
G7 G7 G7 C
un soir les laissent du bout des fesses une valise dans chaque main.
C C C Dm7
Les timides, alors vieillissent, alors finissent, se rapetissent,
G7 G7 G7 G+ F
et quand ils glissent dans les abysses, je veux dire quand ils meurent;
C C C G7
n'osent rien dire, rien maudire, n'osent frémir, n'osent sourire,
G7 Dm7 G7 Dm7 G7 Dm7 G7 C
juste un soupir et ils meurent un' valise sur le cœur.
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